Ce que j'ai pensé de

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Des bouquins, et pas de place pour les ranger

lundi 17 mars 2014

Le Problème Spinoza, d'Irvin Yalom

J'ai détesté Le problème Spinoza, d'Irvin Yalom, paru au Livre de Poche. Conformément à l'engagement que j'ai pris en tant que juré du prix des lecteurs, j'ai lu les 500 et quelques pages de ce livre. Et je les ai à peu près toutes détestées. Le style d'Irvin Yalom est fait de la naïve assurance de ceux qui, parce qu'ils ont réussi professionnellement, socialement, intellectuellement, pensent que la littérature est un jeu d'enfant. La naïveté des dialogues rend la lecture pénible, presque douloureuse. La construction des phrases est d'une simplicité qui confine à la bêtise, et les rares tentatives stylistiques sont gênantes à force d'être maladroites. La structure même du livre est scolaire et répétitive. Irvin Yalom alterne un chapitre sur Spinoza, et un chapitre sur Alfred Rosenberg. Il tire par tous les cheveux possibles pour laisser penser que le Problème Spinoza aurait été une composante majeure dans l'élaboration de la pensée haineuse et antisémite de l'idéologue d'Adolf Hitler. 

Mais le rejet définitif du livre arrive après, quand on comprend qu'il va faire porter à Spinoza les germes de la psychanalyse. Le contresens est insupportable. La forme quasi mathématique de l'Éthique de Spinoza est un effort pour libérer la philosophie de la métaphore, alors que la psychanalyse ne repose que sur la métaphore.

La métaphore, incarnée dans ce personnage fictif de thérapeute qui tente d'amoindrir la violence antisémite de Rosenberg à travers une psychanalyse sauvage, sauvage parce que non désirée du patient, mais bien sage en fait, et bien-pensante. 

La mauvaise foi de Yalom ne provoque pas seulement un refus intellectuel, elle me procure un malaise physique. Ce livre me fait peur. J'y ressens une volonté d'utiliser la littérature pour désamorcer le cerveau du lecteur. Tout le livre relève d'un désir de récupération au profit de la psychanalyse. Il utilise les procédés de  ceux qui veulent séduire, soumettre, conquérir. Des idées simples, des phrases simples, soutenues par des anachronismes qui permettent l'identification du lecteur. Alors que la littérature doit justement nous libérer en nous aidant à comprendre le monde. Proust nous aide à comprendre le monde. David Grossmann nous aide à comprendre le monde. Romain Gary nous aide à comprendre le monde. Ils nous aident à aimer les hommes, avec leurs faiblesses, avec leurs défauts, sans pour autant les défendre ni les justifier. J'ai ressenti en lisant le problème Spinoza le même danger qu'en lisant Platon faisant parler Socrate, ou les évangiles faisant parler Jésus. La même façon de vendre ses idées en les prêtant à un personnage incontestable, comme les innombrables citations bidons d'Einstein qu'on peut trouver sur le net. Irvin Yalom est sans doute un grand psychiatre, mais aucun auteur n'aurait la prétention de soigner ses patients à sa place. Aussi aurait-on aimé, enfin aurais-je aimé que les organisateurs du prix des lecteurs du livre de Poche réservent notre temps précieux pour des livres écrits par des écrivains, plutôt que d'inscrire à notre programme ce Problème Spinoza dont on peut aisément faire l'économie de la lecture. 

Le Problème Spinoza, 8.10 € au Livre de Poche. 

Pour l'audio, la version où j'assume ma mauvaise foi totale face à la mauvaise foi d'Irvin Yalom est ici. Le fond sonore est évidemment à prendre au second degré comme une critique de la violence de mon ton, et ceux qui ont reconnu l'hymne russe y verront une condamnation de l'attitude de Poutine, et non un soutien. 

Du coup, une version politiquement correcte, mais dont le second degré est moins évident et disponible là.


TL ; DR : Un grand psychiatre de Stanford met en regard Spinoza et Alfred Rosenberg, le philosophe et l'idéologue d'Adolf Hitler. Sur le papier ça a l'air bien. En fait, non.        
                 

30 commentaires:

  1. De bon matin, ça réveille...
    SR

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  2. Héhé, ça change des "ce que j'ai pensé de" avec lesquels j'ai commencé sur CanalB.

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  3. A se demander qui de vous ou de Yalom désamorce le cerveau du lecteur. A s'interroger qui de vous ou de Yalom construit ses phrases et sa pensée dans une simplicité qui confine à la bêtise.

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  4. Merci de votre commentaire. Je reconnais que la charge est assez sévère, mais j'ai ressenti une vraie malhonnêteté à la lecture de ce livre. Vous semblez l'avoir apprécié, si vous en avez l'envie, vous pouvez préciser dans ces commentaires ce que vous avez apprécié, et à côté de quoi je serais passé. D'avance merci.

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  5. A mon avis, l'auteur de cette ? critique on dira, en tient une sacrée couche.
    Ce livre est un chef d'oeuvre qui permet de mieux comprendre Baruch, et aussi d'avoir une vision crue du nazisme.
    Quand j’entends le mot culture je sors mon flingue disait un kamarade a rosenberg.
    Il me seble que vous avez suivi son conseil.
    navrant.

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    1. je trouve aussi que ce livre est un chef d'œuvre. Le style simplifié de l'écriture de l'auteur m'a permis de comprendre la philosophie de Spinoza et était donc à ma portée. Une habileté qui n'est pas donnée à tout auteur. Yalom a le don de se faire comprendre. Bravo !

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  6. Merci de votre commentaire. Mon allergie au livre vient de ce que Spinoza y est très déformé, et très orienté vers la psychanalyse, qui semble très incompatible avec l'Éthique. L'Éthique est le livre le plus difficile que j'aie eu à lire, alors je l'ai peut-être mal interprété, mais ce que j'en ai compris ne me paraissait pas très compatible avec la métaphore permanente qu'est la psychanalyse. Si le Problème Spinoza vous a fait découvrir Spinoza et l'horreur du nazisme, tant mieux. Pour ce qui est de sortir mon flingue à chaque fois que j'entends le mot culture, je vous invite à consulter ma chronique de "certaines n'avaient jamais vu la mer" ou de "l'intensité secrète de la vie quotidienne". Mes enthousiasmes sont aussi forts lorsque j'aime un livre. Il me semble plutôt que la critique actuelle nous laisse l'habitude d'expression plus lisse ? Merci d'avoir consulté ce blog et d'y avoir laissé un message.

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    1. en rien du tout dans le livre il apparait que Spinoza "est orienté vers la psycanalyse"!!
      comme quoi chacun y voit ce qu'il veut bien y voir!!
      pour l'allergie on peut toujours se faire désensibiliser, et l'acupuncture marche pas mal .. souvent ça vient du foie ou de la mauvaise foi! :)

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  7. "Mais le rejet définitif du livre arrive après, quand on comprend qu'il va faire porter à Spinoza les germes de la psychanalyse. Le contresens est insupportable. La forme quasi mathématique de l'Éthique de Spinoza est un effort pour libérer la philosophie de la métaphore, alors que la psychanalyse ne repose que sur la métaphore."
    Cette phrase, la vôtre, et sa chute surtout, où la psychanalyse ne reposerait que sur la métaphore", suffit à disqualifier votre critique, où l'émotion prend sans arrêt la place du factuel, contrairement à Spinoza. Oui, Freud a lu Spinoza et s'en est irrigué. Oui la psychanalyse est un facteur essentiel et une voie royale vers l'inconscient, et que vous ayez envie de balancer un sophisme contre elle ne change évidemment rien à l'affaire. Quant au livre de Yalom, il n'a d'autre assurance que celle que vous lui donnez et projetez sur lui, et peut fournir une envie d'aller lire l'Ethique... son style médiocre ? prétentieux? Efficace.Quoi de mieux pour s'effacer devant quelques grands penseurs, Spinoza, goethe, Freud ?

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  8. Au fond, j'ai oublié de vous demander si vous étiez un juif orthodoxe sioniste ? Ceci expliquerait votre

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    1. La fin du livre, où il départage le vrai du faux et où il nous explique comment il a construit son roman, montre au contraire qu'il a une bonne idée du fait littéraire, que c'est loin d'être seulement un bon psychanalyste.

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  9. merci pour ce texte. J'ai pu jamais finir de lire un seul texte de Yalom, y compris article pseudo-scientifique. Je croyais etre seul a ne pas aimer sa litterature et ses idees fictives.

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    1. Je n'ai pas le loisir de vous connaître. Mais sachez que vous me permettez de finir l'année en beauté, après le déluge de défense d'Irvin Yalom que j'ai eu à subir. Je n'ai pas d'inimitié particulière vis à vis de ce monsieur que je ne connais pas, mais je me sentais seul à ne pas aimer sa prose. Je vous le dis donc avec une sincérité rare dans cette circonstance : que votre année 2015 soit telle que vous la rêvez !

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    2. Après la lecture de cet ouvrage, lecture facile et agréable, j'ai ressenti un malaise : le lien entre les 2 personnages présentés en alternance est bien artificiel, la triple vulgarisation présentée dans l'ouvrage (psychanalyse, période nazie, philosophie de Spinoza) rend le tout artificiel. Où est le souffle et la personnalité de l'écrivain dans tout cela ? Bref, pour moi c'est en définitive un livre très "fabriqué" avec une technique d'écriture très peu originale qui permet à l'ensemble de "fonctionner", mais en définitive on n'a pas appris grand chose de crucial sur aucun des 3 thèmes abordés

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    3. Je ne retrouvais pas votre commentaire. Il est bien plus modéré que ma chronique mais je rois que nous avons ressenti la même manipulation, consciente ou non de l'auteur. Merci, nous sommes moins seuls et l'année 2016 commence mieux !

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  10. avant de critiquer un texte, peut-être faudrait il avoir le courage de le lire dans sa langue d origine et ainsi se passer outre le fil de la traduction.

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    1. Bonjour. Dans mon cas, il ne s'agit pas de courage, mais de finance. Si vous m'envoyez un exemplaire de ce roman que je persiste à trouver pénible, simplificateur, et anti spinozien, je m'engage à en recommencer la lecture. Mais, à moins que mon impression n'en soit modifiée par la langue, pas à la finir une seconde fois;

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  11. Livre passionnant ,une fois commencé ,je n'ai pu le lâcher.

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  12. Héhé, ça faisait longtemps qu'un défenseur d'Irvin Yalom n'était pas venu me visiter. Sincèrement, je suis toujours réjoui quand les gens aiment lire, même si c'est un livre qui m'a été désagréable. Merci d'avoir pris le temps de laisser un commentaire.

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  13. Je comprends votre critique quant au ton un peu simplificateur/vulgarisateur de l’auteur, mais je trouve néanmoins ce livre excellent. Il est captivant sur le plan romanesque, donne une interprétation, certes personnelle mais très intéressante, de la philosophie de Spinoza (et d’autres philosophes comme Epicure) et de la construction idéologique du Reich et incite à approfondir ces différents sujets. Il ne faut pas prendre les faits relatés et la psychologie des personnages au sérieux ; il est plus qu’improbable par exemple qu’un dignitaire nazi ait pu faire l’objet d’une psychanalyse sauvage… Par ailleurs, si les théories qu’on peut déduire de l’ouvrage sont naturellement discutables, elles ne me semblent pas forcément absurdes ; par exemple, Yalom n’est pas le seul à présenter Spinoza comme un (lointain) précurseur de la psychanalyse. J’ai le sentiment que ce qui vous a énormément déplu dans cet ouvrage réside dans ce que vous présentez comme une tentative de manipulation de l’auteur. Il est vrai que la livre doit être lu avec un certain recul (car on peut finir par confondre, même inconsciemment, la réalité historique et la fiction), mais cette manipulation n’existe pas à mon sens, car Yalom exprime clairement à la fin de l’ouvrage ce qui relève de la réalité (c’est-à-dire peu de choses) et de son invention (l’essentiel du roman). Je note d’ailleurs que vous exprimez une critique similaire à l’égard de l’approche dialectique utilisée par Platon (qui est sans doute plus manipulatrice que celle de Yalom). Cela m’amène à penser que votre rejet de l’ouvrage tient plus à votre personnalité qu’à la qualité littéraire intrinsèque du livre.

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    1. Bonjour, merci de votre commentaire très argumenté. Deux points à souligner : le premier est mon aversion à la démarche, que je ressens comme manipulatrice. La méthode qui consiste a poser des questions auxquelles l'interlocuteur ne peut répondre que par oui est reprise 20 siècles plus tard par Dale Carnegie, et elle m'irrite autant. L'approche qui consiste à récupérer des personnages historique m'est antipathique de manière générale, mais elle l'est particulièrement chez Yalom qui me semble faire un contresens philosophique sur Spinoza. J'ai tellement de commentaires enflammés sur cette chronique que je relis, petit bout pa petit bout l'Ethique, et à aucun moment je ne parviens à faire le lien avec le Spinoza de Yalom. La volonté de dissiper la métaphore, la vision impitoyable de Spinoza, qui cantonne la liberté à consentir à sa nature, rien de tout cela ne se retrouve chez Yalom. Il est possible que ce que je vois comme une volonté de capter l'aura d'un eprsonnage historique pour vendre sa discipline (la psychanalsye) ou son produit (le livre) ne soit qu'une envie d'écrivain. En ce sens, il faudrait que je puisse lire d'autres Irvin Yalom pour me faire une idée plus argumentée, mais tellement d'autres livres m'attendent pour le moment.

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  14. Manifestement l'auteur du compte-rendu a lu les 500 et quelques pages de l'ouvrage d'Irvin, mais pour ce qui est de l'Ethique, il s'est arrêté aux premières définitions.

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    1. Bonjour et merci de votre commentaire. J'ai lu l'Ethique. J'ai trouvé cela très rébarbatif, très dur à lire. Il m'a semblé que la forme desservait le propos. J'avais vingt ans. Je l'ai relue, depuis, et je ne sais pas si c'est la maturité, le pratique un peu plus poussée des mathématiques, mais j'ai mieux réussi à y voir ce qui me parlait. Hélas, cela ne va pas dans le sens du livre de M. Yalom. Je remarque vous l'appelez Irvin...

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  15. Personnellement je me régale....

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  16. Terminé le roman à 2 voix d'Irvin YALOM hier soir.Ce qui m’a gêné jusqu’au bout dans ma lecture et cela dès les 1ères pages est ce qui m’a paru être une construction de dialogues très scolaires dans le but pour l’auteur de caser ses réflexions personnelles, particulièrement son champ d’activité (la psy.) et non plus celles des personnages. Ainsi, les questions permettent à l’auteur de balancer sa sauce spinozienne ou psychanalytique. J’ai donc été déçu par cette technique littéraire cousue de fil blanc. Les dialogues sonnent faux et le côté didactique m’a gêné. C’est trop infantilisant. En outre, Irvin YALOM utilise ses personnages pour donner ou rappeler les bases et le but d’une psychothérapie comme s’il vendait sa propre boutique, son commerce. Certains profils sont peu crédibles, les personnages sont trop manipulés par l’auteur. Au fond, c’est la voix et uniquement la voix d’Irvin YALOM qui retentit jusqu’au bout. Il est passé à côté de l’exercice. Je n’ai pas retrouvé le courant spontané de la vie, le souffle du passé, l’épaisseur des êtres. Les lèvres des personnages ne répètent que la leçon de leur père créateur. Au lieu de faciliter notre prise de conscience, de nous aider à nous déprendre de notre construction religieuse, de nos leçons apprises par cœur (l’invite même de Spinoza), l’auteur nous restitue son « beau savoir » et nous offre un de ces bouquets en plastique qui orne encore parfois quelques tombes oubliées dans les cimetières.

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  17. Merci. Merci de me rassurer quant à ma lecture de ce roman. Je finissais par me dire que j'avais été si méchant. Et merci d'avoir pris le temps de faire vivre ce blog par votre contribution !

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  18. Une critique bien injustifiée pour un livre qui a le mérite de rendre claire une pensée philosophique, loin d'être à la portée de tous.
    Quand à votre défense, que "Spinoza y est très déformé, et très orienté vers la psychanalyse", vous devriez savoir qu'il n'y a pas qu'une seule façon de faire de la psychanalyse.
    Enfin, je ne vois pas quand le Spinoza de Yrvin Yalom pratique la psychanalyse ? Une réflexion sur lui-même, oui d'accord? De la psychanalyse, pas à ma lecture. Vous devez confondre avec le docteur Breuer d'Alfred Rosenberg. Avant de faire une critique, pour simplement donné son opinion assuré vous d'avoir compris le sens du livre.
    Ah, j'oubliais. A l'avenir quand vous lirez un livre, essayer de retirer vos œillères, cela vous ouvrira des perspectives !

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  19. Moi, j'ai aimé le libre d'Irvin Yalom, parce que je l'ai lu comme un roman, et que je suis restée consciente qu'il n'y avait qu'une approche forcément orientée et personnelle des personnages. Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une "intellectuelle" ou une "philosophe" mais j'ai pu comprendre le cheminement intellectuel de Spinoza. Et les dérives de la philosophie nazi sont très bien illustrées aussi. A esprit tordu, il est toujours possible d'accommoder des principes philosophiques pour leur faire dire ce qu'on veut... Mais je trouve, Messieurs, que vous manquez de tolérance les uns envers les autres. Chacun sa sensibilité et j'aime qu'on la défende, même avec passion. C'est pourquoi je peux comprendre la position des uns et des autres...

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  20. Je suis ravi que vous ayez aimé ce livre. En revanche, je suis un peu dubitatif sur sa capacité à représenter fidèlement le cheminement intellectuel de Spinoza. Mais après tout, je ne suis pas un spécialiste de Spinoza. Enfin, en ce qui concerne la tolérance, si j'en manquais autant que vous semblez le croire, continuerais-je depuis près de 3 ans, à publier les commentaires des disciples d'Irvine Yalom ?
    Merci de votre commentaire modéré, en espérant que nous puissions tomber d'accord sur d'autres livres chroniqués ou non sur ce blog.

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  21. Voici un commentaire arrivé par mail :
    J'ai lu avec plaisir le roman "Le problème Spinoza" - enfin, "plaisir" n'est peut-être pas le mot juste, plutôt avec "intérêt" - et avec le même plaisir votre critique. Elle est rafraîchissante et m'amuse par sa vigueur. Évidemment, plus qu'un bon roman cet ouvrage est d'abord une sorte de manuel de pédagogie, mais pourquoi pas. Les sujets qu'il aborde méritent d'être rendus accessibles au "grand public".
    Jusqu'à présent, Spinoza m'a échappé. Je tâcherai de le lire.
    A part cela, j'aimerais savoir si Irvin Yalom a été conscient de la proximité entre sa description de Spinoza et la franc-maçonnerie moderne. Les pages 496/497 plus 507 me semblent d'écrire les idéaux de cette dernière:
    http://www.franc-maçonnerie-moderne.com

    Cordialement,
    Peter Bu

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