Ce que j'ai pensé de

Ce que j'ai pensé de
Des bouquins, et pas de place pour les ranger

lundi 6 juillet 2015

Interview brestoise

Pas de chronique ce lundi. 

Ce n'est pas faute de lire. Mais trop de  changements. D'appartement (pas encore un nouveau mais déjà presque plus d'ancien). De ville. De vie : d'amoureuse mais un nouveau job. Ce qui ne change pas : de la route, de la route...

A la place, voici une interview, qui fait suite à une lecture-débat au Mouton à cinq pattes.
Bien-sûr on aurait aimé, enfin j'aurais aimé, vous raconter par le détail l'accueil merveilleux de Claire et Virginie. Mais aussi comment parfois, le brestois, comme le gremlin, se transforme après une certaine heure. A cette différence près qu'il faut éviter de donner de l'eau aux gremlins alors que la transformation au comptoir, si elle venait bien d 'un excès de verres ne venait pas d'un excès d'eau... Mon fiston qui colorie pendant que papa joue les vedettes, les amis, qui vident leur porte-monnaie pour que la pile de livres commandés par La petite librairie

Et l'angoisse de l'auteur inexpérimenté (ça y est, je parle de moi à la 3ème) qui doit trouver la dédicace personnelle en moins de six secondes pendant que le lecteur, avec qui il avait fait ses études il y a 15 ans,  le regarde attentivement : " vas-y, t'es écrivain, vas-y trouve des phrases, et pas du tout cuit, hein, trouve la dédicace, parce que sinon, hein, la prochaine fois, je mets mes 17 euros dans le dernier Amélie Nothomb..."

Mais hélas, 50 pages à lire pour demain. Et si vous pensiez après avoir lu Dostoievski (chronique bientôt, je l'ai relu... Aïe, bobo la tête) que vous aviez atteint le summum du profond, du tordu, de l'incompréhensible, croyez moi, c'est pire. 

Merci donc, au Mouton à cinq pattes, à Claire et Virginie, à celles et ceux qui sont venus me soutenir, qui m'ont logé, ont partagé le barbecue, et à Nathalie qui a préparé l'interview pour le poulailler. 

C'est !