C'est officiel.
Je l'ai rencontré, pour de vrai.
J'ai signé un contrat, pour de vrai.
J'ai donc officiellement un éditeur. Il s'appelle Jean-Yvez Reuzeau et c'est le directeur éditorial du Castor Astral.
Donc Le Poisson pourrit par la tête sera un vrai livre, avec des pages en papier, et vous pourrez l'acheter et me rendre immensément riche.
Bien-sûr, la première publication n'est pas un aboutissement, c'est le début de plus de pression, plus de doute, plus d'inimitié de la part de ceux qui n'aimeront pas le livre, et qui me sembleront toujours plus nombreux que ceux qui aimeront. Bien-sûr, certains penseront à tort qu'il s'agit d'une autobiographie, et d'autres auront l'impression au contraire que je suis un voleur puisqu'un certain nombre des choses que je raconte ne me sont pas arrivées à moi mais à eux.
Et bien-sûr, on aurait aimé, enfin j'aurais aimé, que le livre fut meilleur, qu'il soit entièrement fictionnel et qu'il ne m'ait pas fallu trois ans pour l'écrire, mais être publié au Castor Astral, une maison qui cultive son indépendance depuis quarante ans, à défaut d'aboutissement, c'est une reconnaissance.
Merci à tous ceux qui m'ont soutenu et me soutiennent encore sur ce travail !
Indice concernant le choix de J?-Y? Reuzeau |
Il me faudra donc préciser mes liens de copinage quand je chroniquerai les livres que je lui ai achetés à Étonnants voyageurs, à St Malo.
Mais avant de chroniquer les livres qu'il édite (bientôt un petit ouvrage regroupant trois textes de Proust), Jean-Yves Reuzeau se présente tout seul. Sur le modèle de la séquence "S'il n'en restait qu'un" proposée par l'équipe de Des poches sous les yeux, j'ai demandé à Jean-Yves Reuzeau quel livre il garderait s'il ne devait en rester qu'un. En moins de deux minutes, il est parvenu à me donner envie de découvrir Emmanuel Bove, que je ne connaissais pas, c'est ici. Le son est un peu brouillon, c'est pris en situation à "Étonnants voyageurs".
C'est avec ce type formidable que je vais travailler à ce que Le Poisson sorte en janvier 2015 dans les librairies. C'est pas un truc de ouf, ça ? De ouf malade ?
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RépondreSupprimerViens la fête, je t'attends.
RépondreSupprimerOuaip, bravo bravissimo, je suis vraiment très content pour toi. Je ne louperai pas ton "Apostrophe", je suis sûr que Bernard aura adoré ton livre.
RépondreSupprimerSR
Excellent ... tout cela sent bon le papier de la première page d'un nouveau chapitre ... félicitations et merci à vous deux de nous faire découvrir Emmanuel Bove... et bon travail donc !!!!
RépondreSupprimerMerci. Espérons qu'il y ait bien un nouveau chapitre et que ce ne soit pas un "one shot".
RépondreSupprimerà SR : aaaah Bernard...
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